mercredi 7 février 2018

Colette, la dame de Saint-Sauveur en Puisaye


Conférence du mardi 27 mars
présentée par Christian Pipet







Présentation de la conférence :



Colette dégage en effet une personnalité complexe, voire contradictoire, et un profil multiforme. Romancière bien entendu, mais aussi artiste de music-hall, journaliste, femme d’affaires. Libre et liée à la fois, rurale mais aussi citadine, amoureuse des bêtes, et des hommes et des femmes, sage tout autant qu’insolente…


Elle a su cependant concilier toutes ces contradictions, avec un égal élan et une énergie à toute épreuve, sans restriction mais sans démesure.

Elle a assumé cette contradiction de femme, aux multiples visages, engagée et résolue, mais sans verser dans un féminisme mièvre.

Et son œuvre s’inscrit tout naturellement dans cette complexité, loin des grandes théories littéraires, plus proche d’une réalité qu’elle a dû affronter mais qui la révèle telle qu’elle fut, unique dans sa diversité.
Le conférencier:
Christian Pipet est enseignant retraité, professeur certifié de lettres, il est membre du conseil d'administration de l'Université Inter-Âges de Niort, où il occupe les fonctions de président de la commission 'communication' .
C'est sa première conférence à l'UIA de Saint-Nazaire




Les Amish de Pennsylvanie .Peut-on vivre au 21è siècle comme au 18è ?

conférence du mardi 20 mars

présentée par Jacques Forget








un buggy



Présentation de la conférence:

Les Amish sont une communauté religieuse anabaptiste fondée en 1693 en Alsace par Jacob Amman qui lui a donné son nom. 
Elle est aujourd’hui présente surtout en Amérique du Nord et a pour caractéristique de vivre à l’écart de la société moderne selon son principe de base « Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure ».
En 1712, un édit de Louis XIV expulse les anabaptistes d’Alsace. Beaucoup émigrent alors vers les Pays Bas puis, de là, vers l’Amérique du Nord, plus précisément en Pennsylvanie.
A partir de ce moment, les communautés vont se fixer des règles de vie ascétiques fixées par leurs responsables (habillement, coutumes, refus des évolutions techniques, activité professionnelle essentiellement axée sur l’agriculture…).
Aujourd’hui leur moyen de locomotion est un « buggy » tiré par un cheval et les labours se font à l’attelage sans tracteur.
La plupart des enfants ne vont à l’école que jusqu’à 14 ans. En moyenne, on compte 5 enfants par famille.
Les Amish n’ont pas de sécurité sociale et ne cotisent pas pour une retraite.
Ils sont non-violents, favorables à l’entraide à l’intérieur de leur communauté et opposés à toute subvention ou aide provenant de l’Etat.
En 2015, leur population est estimée à 300 000 membres répartis dans 31 états des Etats-Unis*  et 2 provinces canadiennes.
Régulièrement, des sociologues s’intéressent à la manière de vivre de ces communautés à l’écart de toute évolution moderne, sans voiture, sans électricité, sans réseaux sociaux…

* (une majorité en Pennsylvanie, dans l’Ohio et dans l’Indiana)

Le conférencier:
Professeur d'anglais à l'IUT de Saint-Nazaire, Jacques Forget a déjà animé de nombreuses conférences à l'IUA.
Hollywood: cent ans de cinéma en 2014
New-York  histoire d'une ville debout en 2015
Winston Churchill   : un géant de l'histoire britannique en 2016 .
Il est responsable de la commission escapades -voyages de l'UIA

           



Les écrivains de la Grande Guerre

Conférence du mardi 13 mars

présentée par Olivier Macaux








Présentation de la conférence :


La guerre de 14-18 a représenté l’avènement de la guerre moderne au sein de la civilisation européenne et, c’est, en partie, grâce à la littérature que l’irruption d’une barbarie méthodique et industrialisée a pu être décrite et analysée. Nous évoquerons les témoignages des écrivains combattants qui jugèrent souvent, à ses débuts, le conflit légitime et qui, très rapidement, déchantèrent face à la réalité meurtrière et implacable des combats.
Ces auteurs français (Maurice Genevoix, Henri Barbusse, Roland Dorgelès…), dont les œuvres demeurent essentielles, ont décrit l’enlisement et, pour certains d’entre eux, l’absurdité de la guerre. 
Ce n’est pourtant qu’à partir des années trente que la critique de la guerre s’affirme avec virulence dans les œuvres de Louis-Ferdinand Céline, Gabriel Chevallier ou Jean Giono, la prise de conscience ayant eu le temps de dépasser les impératifs patriotiques et les effets de la censure.
Nous aborderons aussi les écrivains allemands, avec notamment Ernst Jünger (Orages d’acier s’avérant un récit de guerre d’une grande maîtrise) et Erich Maria Remarque dont la vision pacifiste demeure une exception dans la littérature d’outre-Rhin.
Nous achèverons ce tour d’horizon avec des écrivains américains (Ernest Hemingway, John Dos Passos) ou italiens (Emilio Lussu) qui attestent du même saisissement et du même effroi devant l’apocalypse de la première guerre mondiale.

Le conférencier:
Olivier Macaux  est Docteur es Lettres , il intervient régulièrement à l'UIA , depuis 2005 .
Sa dernière conférence en 2017 : De Gogol à Pouchkine: les débuts de la littérature Russe.